vendredi 10 septembre 2010

Septembre de la photo

Hier, par une belle pluie ensoleillée, j’ai furtivement assisté à deux vernissages, dans le cadre de “Septembre de la photographie”.


Le premier, à la BF15, (quai de la Pêcherie) présente le travail de Peter Downsbrough, très minimaliste et conceptuel. De la ligne en veux-tu en voilà !

Dès l’entrée de l’expo, une installation des plus épurée. Une barre fine sur toute la hauteur de l’espace répond à des lignes tracées au sol et aux murs. De la ligne, donc et beaucoup de vide autour…

Ensuite, une salle avec une vidéo que je n’ai pas regardée (je vous l’ai dit, j’ai assisté « furtivement » aux vernissages), puis une salle présentant une série de photos. (Et oui, c’est « Septembre de la photographie » !)

Pas mal. Très graphique, en noir et blanc, (ah oui, j’ai oublié de préciser que tout est en noir et blanc dans cette expo), avec un jeux de lignes et d’espaces. Espaces essentiellement urbains.

Bref, sobre et pas désagréable.


Seconde étape, la Fondation Bullukian (place Bellecour). Là, plutôt du portrait ! Et en couleur, Madâme.

Bon, au départ, je suis arrivé en plein discours officiel. C’était un peu l'inauguration de « Septembre de la photographie ». On s’est même fait gronder parce que dans la cour, on chuchotait trop fort !

S’ensuivit le buffet dans le jardin, très drôle vu de la cour. Cette dernière étant séparée du dit jardin par une grille, celui-ci prenait des airs quasi "zoologiques", donnant à voir (plus qu'à boire) un attroupement des mammifères en costard-cravatte se jetant goulûment sur leur repas, que du bonheur…

Pardon, je m'égare. Du portrait disais-je !

La fondation Bullukian présente les œuvres de l’artiste Jeffrey Wolin qui met en parallèle les portraits et les histoires des vétérans américains et vietnamiens. De la photo classique dans des mises en scènes pas forcément si anodines que cela. Les costumes des protagonistes à la limite du kitch (tiens, les Village People !?), loin de porter à sourire, semblent souligner l’atmosphère dramatique, presque pathétique du vécu des ces personnages aux airs tristes et désabusés. Usés. Des images sans doute touchantes pour celui qui prend le temps de se pencher sur les textes qui les accompagnent.

Objectivement, j’ai survolé ces deux expos., et bien qu'à mon avis, il s’agisse dans ce cas de deux rendez-vous d’Art « officiellement » Contemporain, je pense qu'elles sont à voir pour ceux qui aiment ça. Et puis bon, la curiosité n'est pas un qu'un vilain défaut.

Sinon, « Septembre de la photographie », c’est de l’Art Contemporain plutôt accessible et une manifestation à suivre et à soutenir, à travers 25 lieux et 38 artistes. Programme sur http://www.9ph.fr.

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